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Le rôle de l’éclairage dans la prévention de la fatigue oculaire au travail

Vos yeux sont douloureux après une journée de travail sur l’ordinateur ? Vous ressentez le besoin de fermer les paupières et de vous éloigner des écrans pour retrouver la tranquillité ? Vous souffrez certainement de fatigue oculaire ! Ce problème est de plus en plus fréquent, d’autant plus chez les personnes qui travaillent sur ordinateur. Ces maux peuvent causer des désagréments au quotidien, mais rassurez-vous, il est possible de les prévenir et de les soulager simplement.

Dans cet article, apprenez-en plus sur la fatigue oculaire et la façon dont l’éclairage influence votre confort quotidien, notamment en milieu professionnel. Découvrez des clés pour créer un environnement de travail sain, plus propice au bien-être visuel de chacun.

Fatigue oculaire : définition et symptômes

La fatigue oculaire, ou asthénopie, se manifeste par une sensation d’inconfort ou de gêne au niveau des yeux. Elle peut être provoquée par diverses causes, liées à l’environnement de travail, aux habitudes individuelles ou encore à des problèmes de santé sous-jacents.

Les symptômes de la fatigue oculaire peuvent apparaître de manière isolée ou combinée, leur intensité variant d’une personne à l’autre :

  • sécheresse oculaire ;
  • maux de tête ;
  • vision floue ou des difficultés à faire la mise au point ;
  • picotements ou une sensation de brûlure dans les yeux ;
  • tension dans la nuque et les épaules.

La fatigue oculaire peut avoir un impact direct et négatif sur la concentration et la productivité des personnes. Lorsque les yeux sont fatigués, il devient plus difficile de se concentrer sur son travail et de lire sur un écran. Il est également plus compliqué de réaliser des tâches nécessitant une attention visuelle soutenue. Cela peut entraîner une baisse de la qualité du travail, des erreurs plus fréquentes et une diminution globale de l’efficacité.

Il est toutefois important de différencier la fatigue oculaire temporaire de la fatigue oculaire chronique. La première peut survenir suite à un effort trop intense ou prolongé pour les yeux, comme travailler de longues heures sur un écran sans pause, ou être exposé à un éclairage inadapté. Elle disparaît généralement après une période de repos.

En revanche, la fatigue oculaire chronique ou persistante peut être le signe d’une pathologie sous-jacente, comme une myopie ou une hypermétropie non corrigées. Dans ce cas, il est essentiel de consulte

L’impact de l’éclairage sur la fatigue oculaire

L’éclairage joue un rôle dans le confort visuel et la prévention de la fatigue oculaire. Un éclairage inadapté, qu’il soit trop fort, trop faible ou mal orienté, peut solliciter excessivement les yeux et accélérer l’apparition de la fatigue.

La température de couleur, exprimée en degrés Kelvin (K), caractérise la tonalité de la lumière émise par une source. Elle influence notre perception visuelle et notre confort. On distingue généralement trois plages de température de couleur :

  • 2 700-3 000K : une lumière « chaude », avec des tons jaunes et orangés, qui crée une ambiance plus détendue et reposante. Idéale pour les espaces de détente ou de convivialité.
  • 4 000K : une lumière « neutre » ou « intermédiaire », qui se rapproche de la lumière naturelle. C’est la température recommandée pour les bureaux et les espaces de travail classiques.
  • 5 000-6 500K : une lumière « froide », avec des tons bleutés, qui stimule la concentration et l’attention. Elle est adaptée aux tâches nécessitant une grande précision visuelle, comme le dessin technique ou le contrôle qualité.

Le choix de la température de couleur doit donc se faire en fonction de l’activité et de l’ambiance souhaitée dans chaque espace.

L’éblouissement est une autre cause fréquente de fatigue oculaire. Il se produit lorsqu’une source lumineuse trop intense entre dans le champ de vision, soit directement (lumière du soleil, lampe mal orientée), soit indirectement par réflexion (reflet sur un écran, surface brillante). L’éblouissement provoque une gêne visuelle. Il oblige les yeux à des efforts d’adaptation répétés, ce qui accélère la fatigue.

Pour le prévenir, veillez à bien positionner les sources lumineuses et à choisir des luminaires avec un indice d’éblouissement faible. Il faut également éviter les surfaces réfléchissantes dans le champ visuel.

Des espaces de travail lumineux permettent une meilleure productivité des collaborateurs

Les causes de fatigue des yeux en milieu professionnel

Au-delà de l’éclairage, d’autres facteurs propres à l’environnement de travail peuvent favoriser l’apparition de la fatigue oculaire.

La lumière bleue est une composante naturelle de la lumière visible, avec une longueur d’onde courte et une énergie élevée. Elle est notamment émise par le soleil, mais aussi par les écrans de nos appareils numériques (ordinateurs, tablettes, smartphones, etc.). Une exposition excessive à la lumière bleue peut entraîner une fatigue oculaire. 

Une mauvaise ergonomie du poste de travail peut également contribuer à la fatigue oculaire, en imposant aux yeux des efforts inutiles et inconfortables. C’est le cas par exemple si l’écran est mal positionné (trop haut, trop bas, trop près ou trop loin). Cela se produit aussi lorsque l’angle de vision est inadapté, ou encore si l’on adopte une posture contraignante (tête penchée en avant, dos courbé, etc.).

5 conseils pour prévenir la fatigue oculaire

1. Privilégier les sources de lumière naturelle

Chaque fois que possible, il est préférable de travailler à la lumière du jour, en aménageant les bureaux à proximité des fenêtres. La lumière naturelle a un spectre complet et équilibré, qui réduit la fatigue oculaire et améliore le confort visuel. Elle contribue également à réguler le cycle circadien et améliore aussi l’humeur et la concentration des collaborateurs.

  • La position idéale des bureaux : perpendiculaire aux fenêtres, pour éviter l’éblouissement direct tout en bénéficiant d’un éclairage latéral.
  • Les stores et rideaux : à prévoir pour moduler l’intensité lumineuse en fonction des heures de la journée et des conditions météorologiques.
  • L’éclairage d’appoint : à installer si la lumière naturelle est insuffisante, en choisissant des sources avec une température de couleur adaptée (autour de 4000K pour un bureau).

2. Faire des pauses régulières des écrans

Pour reposer ses yeux et prévenir la fatigue oculaire, il est essentiel de faire des pauses régulières loin des écrans. La règle du 20-20-20 est simple à appliquer : toutes les 20 minutes, regarder à au moins 20 pieds (6 mètres) de distance pendant 20 secondes. Ces micro-pauses permettent aux yeux de changer de point de focalisation, de cligner plus souvent et de se détendre. 

Elles peuvent être complétées par des exercices simples, comme fermer les yeux quelques instants ou les faire rouler dans leurs orbites.

3. Protéger ses yeux

Pour se protéger de la lumière bleue émise par les écrans, plusieurs solutions existent :

  • Les verres anti-lumière bleue : intégrés directement aux lunettes de vue avec correction ou appliqué sur des lunettes destinées aux écrans, ils diminuent la fatigue oculaire.
  • Les filtres pour écrans : ils se fixent directement sur l’écran et réduisent l’émission de lumière bleue à la source.
  • Les réglages logiciels : la plupart des systèmes d’exploitation proposent désormais des options pour réduire la lumière bleue en fonction de l’heure (Night Shift sur les produits Apple, logiciel f.lux sur Windows, etc.).

Il est recommandé d’utiliser ces protections en particulier en fin de journée, lorsque l’exposition à la lumière bleue peut perturber le sommeil.

4. Adapter son poste de travail

Un poste de travail ergonomique est un allié précieux pour prévenir la fatigue oculaire. Quelques règles simples à respecter :

  • Distance œil-écran : environ 50-70 cm, soit une longueur de bras.
  • Hauteur de l’écran : le haut de l’écran doit être situé légèrement en-dessous du niveau des yeux.
  • Angle de vision : l’écran doit être perpendiculaire au regard, sans reflet ni éblouissement.

Un siège réglable en hauteur et un bureau adapté permettront d’adopter une posture confortable et de limiter les tensions musculaires qui peuvent aggraver la fatigue oculaire.

5. Consulter régulièrement un spécialiste

Enfin, il est recommandé de consulter régulièrement un ophtalmologiste ou un optométriste pour faire contrôler sa vue. Ces professionnels pourront détecter d’éventuels troubles (myopie, hypermétropie, astigmatisme, presbytie) et prescrire une correction adaptée (lunettes, lentilles). Ils pourront également donner des conseils personnalisés pour préserver sa santé oculaire au travail et au quotidien. 

Vous l’aurez compris, l’environnement de travail doit favoriser un confort visuel élevé, qui passe notamment par de bonnes sources d’éclairage. La fatigue oculaire est un phénomène fréquent dont on peut atténuer les symptômes en suivant de bonnes pratiques. L’aménagement des bureaux et l’utilisation à bon escient des sources d’éclairage, qu’elles soient naturelles ou artificielles en font notamment partie. 

Chez 2M, nous accompagnons les entreprises dans la création et l’aménagement d’espaces de travail au service des collaborateurs et du bien-être au quotidien. Notre expertise nous permet de vous proposer des solutions sur-mesure. Un projet ? Nous serons ravis d’échanger avec vous.

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